Portes closes
La mairie de Papeete a décidé d’interdire l’accès du public au Centre islamique de Tahiti,
installé, depuis mardi, rue Gauguin.
Les locaux étaient en effet initialement prévus pour accueillir des bureaux.
Or si du public est accueilli, un dossier doit être déposé à la commission de sécurité de la commune
pour obtenir son accord.
L’association religieuse, locataire au premier étage d’un espace d’une soixantaine de mètres carrés
aménagé en mosquée « doit nous fournir au plus vite un dossier complet de sécurité en conformité avec
les dispositions réglementaires et demander une visite de ses locaux par la commission de sécurité »,
en guise de condition sine qua none à l’instruction par la mairie de toute demande d’agrément, pour
permettre à la mosquée de recevoir du monde.
" Ce lieu va rester fermé tant que nous n’aurons pas le dépôt d’un dossier de sécurité complet »
a déclaré Charles Fong Loi, un adjoint au maire de Papeete, venu avec la police signifier
cette décision à l’imam, qui n’était pas présent ni joignable.
Selon son avocat, Hicham El Barkani a « reçu des menaces de mort » et est
« choqué par les nombreuses réactions hostiles ».